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Anvers et le diamant

 

L’histoire d’Anvers est liée à celle du diamant depuis plus de 500 ans. Le commerce du diamant à Anvers remonte en effet au 15ème siècle et la ville est vite devenue l’un des centres diamantaires les plus importants.

Cela est dû à sa position géographique privilégiée et à l’excellente réputation de ses tailleurs. Grâce à son port, la ville fût d’abord alimentée en diamant par les navigateurs portugais qui y apportaient les diamants bruts extraits au Brésil. Anvers est ainsi devenue un centre diamantaire important où les tailleurs étrangers venaient se former, et où les familles royales venaient se fournir en diamant.

Mais c’est véritablement la découverte de diamant en Afrique du Sud à la fin du 19ème siècle qui a donné tout son essor à la ville. Pendant plus de 100 ans, Anvers a été le centre névralgique du marché du diamant. Près de 80% du diamant brut et 50% des diamants taillés transitaient par Anvers. La ville compte à elle seul quatre des trente et une bourses au diamant du monde.

Depuis les années 2000, Anvers est en très nette perte de vitesse et la ville a perdu son titre de capitale du diamant. Les négociants anversois n’ont pas su s’adapter à l’évolution du marché du diamant et la ville n’a pu résister à l’apparition de concurrents venus d’Inde puis de Chine.

En effet, les sociétés indiennes furent les premières à utiliser massivement l’informatique pour la taille des diamants, proposant ainsi une qualité de taille bien supérieure à celle des tailleries anversoises. C’est ce qui leur a très vite permis de devenir incontournables sur le marché du diamant brut faisant ainsi de l’Inde la plaque tournante du diamant brut et taillé.

Etant totalement dépendantes de l’afflux en diamant brut, de très nombreuses tailleries anversoises ont ainsi fermées leurs portes et le nombre de négociants a fortement baissé. De plus, le manque de sévérité des laboratoires anversois a lui aussi contribué à ternir la réputation de la ville.

De nos jours, la très large majorité des diamants bruts est négociée et taillée en Inde à Mumbaï et Jaïpur. Les diamants y sont bien moins chers et bien mieux taillés qu’à Anvers. Les sociétés diamantaires indiennes ont ainsi supplanté les grandes compagnies anversoises.

 

 

L’inde et le diamant

 

C’est probablement l’un des faits le plus méconnu du grand public lorsqu’il s’agit de diamant, mais l’Inde est depuis plus de 20 ans maintenant le leader incontesté sur le marché du diamant. Les plus importantes sociétés d’achat et de taille des diamants bruts sont en effet indiennes.

Cela n’a rien d’un hasard, l’Inde et le diamant sont liés depuis plus de 2 000 ans, et certains des diamants les plus célèbres de l’Histoire proviennent de ses mines aujourd’hui épuisées. C’est en Inde que l’on retrouve les premières références au diamant dans des manuscrits bouddhistes datant de 400 avant Jésus-Christ. Mais c’est Baptiste Tavernier, un joaillier et explorateur français, qui décrivit pour la première fois avec précision les mines indiennes à son retour de voyage en 1668.

On dénombre trois zones diamantifères principales mais la plus connue d’entre elles est le Golconde, du nom de la ville autour de laquelle se trouvaient les gisements. Cette ville se trouvait à l’emplacement de l’actuelle Hyderabad. Mais elle était avant tout le principal centre de négoce du pays qui était à l’époque le principal producteur mondial de diamant, et ce jusqu’à l’apparition des gisements sud-africains au début du 19ème siècle.

Puis les gisements indiens ont commencé à produire de moins en moins et l’activité à lentement décliner. Il existait pourtant déjà de nombreuses tailleries, mais celles-ci ne se sont réellement développer qu’à partir des années 1970. Elles étaient alors cantonnées à la taille des diamants bruts de basse qualité dont les négociants anversois se désintéressaient.

Le véritable changement est intervenu lorsque l’industrie indienne du diamant a investi massivement dans les nouvelles technologies au début des années 1990. La taille assistée par ordinateur a fait son apparition et le résultat fût plus que probant. Jamais les diamants n’avaient été aussi bien taillés, avec aussi peu de perte de matière.

Soutenues par l’état indien, les sociétés diamantaires indiennes ont acheté de plus en plus de diamants bruts et ont pu proposer leurs pierres à des prix bien inférieurs à ceux des négociants anversois. Elles ont ainsi très vite dominé le marché.

La ville de Surat est aujourd’hui le premier centre mondial de taille du diamant. Les pierres sont ensuite exportées à travers le monde via Mumbai et Jaipur.

 

 

Diamant du Zimbabwe

 

La première découverte de diamant au Zimbabwe remonte à 1903 dans le Matebeland au centre du pays. Mais ces gisements produisaient peu et beaucoup de pipes kimberlitiques étaient même stériles.

Les prospections ont tout de même continué au fil des décennies et il fallut attendre 2006 pour découvrir un gisement d’une importance colossale à l’est du pays dans la province du Manicaland. La zone dans laquelle sont situés les vastes champs diamantifères est appelée Marange.

Lorsqu’ils sont bruts, ces diamants paraissent être de mauvaise qualité, ils paraissent bruns et opaques. C’est effectivement le cas pour beaucoup d’entre eux, mais dans certains cas, il ne s’agit en fait que d’une couche de mauvaise qualité qui cache en son centre une gemme très blanche et pure. Ceci entraina une forte spéculation qui fit très vite grimper le prix de ces diamants à un niveau déraisonnable.

Et c’est sans aucun doute pour cette raison que Marange fit très vite fait parler d’elle pour les pires raisons qui soient. En 2008, l’armée prit par la force le contrôle de la zone, tua plus de 200 personnes, et imposa des conditions de travail inhumaines aux mineurs. Suite à cela, le Zimbabwe fût exclut du Processus de Kimberley, qui réglemente l’exportation des diamants bruts dans le monde.

Mais cela ne servit à rien, les pierres du Zimbabwe furent exportées illégalement et elles sont de ce fait présentes sur le marché depuis plus de dix ans. Malgré la pression internationale, le Zimbabwe fût réintégrer en 2011 dans le processus de Kimberley, l’autorisant de ce fait à exporter légalement ces diamants.

Bien qu’il ne s’agisse pas là du financement d’une guerre, les conditions de travail dans ces mines ne semblent pas avoir changées. Il existe cependant un moyen de détecter certains de ces diamants. Lorsqu’ils sont exposés aux ultraviolets, ils prennent une couleur jaune là où la grande majorité des diamants (blancs) prend une couleur une couleur bleue.

Même si son commerce est de nouveau autorisé, la maison Gemmantia ne propose pas de diamant provenant du Zimbabwe.

 

 

Diamant du Cameroun

 

La découverte de diamant au Cameroun est très récente. C’est seulement en 2010 que fût découvert près de Yokadouma, à l’est du pays, l’un des plus importants gisements au monde. Bien que différents chiffres circulent, le gisement de Mobilong disposerait en effet d’une réserve d’au moins 400 à 500 millions de carat de diamant brut.

Mais cette découverte n’est pas si surprenante. Le gisement de Mobilong se trouve en effet à la frontière du Centrafrique, juste en face de la région diamantifère bien connue de Berberati. Il ne s’agit que d’une frontière humaine, ces deux gisements sont en réalité une seule et même vaste zone riche en diamant.

La production camerounaise est encore très faible, à peine 6 000 carats en 2015, mais elle est en constante augmentation. Le Cameroun est sans aucun doute amené à devenir l’un des principaux pays producteurs de diamants dans les années qui viennent.

Diamant de Centrafrique

 

La République Centrafricaine est l’un des « petits » producteurs de diamant en Afrique. Elle produit pourtant près d’un million de carats de diamant de qualité joaillerie (mais seulement la moitié selon les chiffres officiels).

On connaît les gisements de Centrafrique depuis plus d’un siècle. Il existe deux zones principales, l’une située entre Berberati et Carnot à la frontière camerounaise à l’ouest du pays, et l’autre près de Bria à l’est du pays. Les diamants y sont généralement de belle qualité au regard de la production mondiale.

Mais la situation politique en Centrafrique a toujours été difficile, et le pays s’est plusieurs fois fait exclure du Processus de Kimberley qui réglemente l’exportation des diamants bruts dans le monde. Cela a d’ailleurs été le cas encore récemment entre 2013 et 2017, mas cela n’a malheureusement servi à rien. Une grande partie des pierres brutes ont tout de même été exportées illégalement depuis le Cameroun et le Congo. Les chiffres officiels n’ont de ce fait jamais reflété la réalité de la production.

 

 

  1. Certification du diamant
  2. Gravure laser du diamant
  3. Traitements du Diamant
  4. Poids du diamant (Carat)

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